Le chant des Suresnes

Pardon pour ce jeu de mots débile mais bon...passons!
J'ai pris une place pour le concert de Booboo à Suresnes, comme c'est un Samedi et c'est pas loin de chez mes parents (Oui, je raconte ma vie. LOL).

Donc, je suis contente mais j'ai quand même été surprise de voir que c'était places assises. En plus je suis assez loin de la scène...places numértées...l'ambiance va être chaude!

Autant je suis une adepte des places numérotées, autant pour un concert de Boogaerts... je ne vois pas ce que cela peut donner...

Sa tournée Solo de 2003 s'est déroulée comme ça, pourtant.
Voir Boogaerts en étant assis n'est pas si génant.

Ah quand même c'est frustrant d'être assis pendant un concert. Moi ça m'est arrivé pour Martin Rappeneau et Louis Chedid et j'enrageais sur mon siège. Heureusement, après plusieurs chanons, Louis nous a dit de se lever pour mieux profiter. Je pense que pour les chanteurs également, ce doit être chiant!

J'ai un super souvenir du concert de Mathieu au Théatre du chene noir en Avignon en 2003.
Le fait d'être assis ne m'a pas du tout gèné.
Par contre c'est sur que lorsqu'il est accompagné par un groupe, c'est plus chiant.

J'ai été hier voir Booboo. je vous raconterai cette folle aventure bientôt...je suis sûre que vous êtes très impatients...

Je voulais mettre ce résumé sur le blog de Guillaume mais j'ai du mal à la contacter en ce moment et puis en plus, c'était pas le concert inédit de la mort qui tue alors, voilà...

Le chant de Suresnes :

Le théâtre de Suresnes est au milieu de nulle part, place Stalingrad, dans un quartier populaire entre un marchand de frites et une laverie. Mais il est joli. A l’intérieur, une bar, un accueil chaleureux, des toilettes propres, un public boogartien (des trentenaires et des étudiants…j’ai pas regardé pour les Kickers), la salle ; des fauteuils rouges rangés en amphithéâtre, environ six cents…z’auraient pas pu faire sauter les sièges, c’était un coup à se casser la figure des gradins !
Je suis au rang Q, comme à chaque fois, je sais pas pourquoi, ça doit être un signe. C’est loin, mais cela ne m’empêchera pas de remarquer le visage très expressif de Mathieu.
Des amoureux se bécotent à droite, des gens parlent derrière mais c’est pas grave, on va pas jouer les aigries le jour du concert de Boogie.
Pas de première partie ; faut être efficace, mais le public choisit de quitter enfin la buvette pour venir s’assoire à 21h20 alors que le concert est censé commencer à 21h…mais c’est pas grave, on va pas jouer les aigries le jour du concert de Boogie.
Enfin, voilà qu’il arrive ce cher et tendre ! J’ai tellement tourné dans la banlieue pour essayer de trouver ce djmihfmhc !!! de théâtre que j’avais presque oublié qui j’allais voir !
Bon, toujours un budget costumes à cinquante centimes si on tient compte du prix de la lessive pour laver le jean et le tee-shirt blanc. Il a fait couper ses cheveux…
Alors enfin, ça commence… « j’sais pas où t’es partie »…comme d’habitude comme à chaque fois que j’assiste à un concert de Boog (bon, heu, ok, ça fait que la deuxième fois mais on va pas commencer à chipoter !), j’ai l’impression que le spectacle ne va jamais décoller. Les morceaux de Michel s’enchaînent devant des spectateurs bien sages mais pas avares en applaudissements.
Et puis, le « truc » du piano, Boogie se détend, commence à s’adresser à son public, à le faire rire…ambiance jazzy, ambiance chaleureuse, ambiance « Comment tu t’appelles ». La sauce commence à prendre. Alors ça s’amuse sur scène, ça se décoince, ça lance des vannes à Fabrice Moreau, ça pousse des cris de jouissance sur son solo à la batterie…on écoute les deux versions (la simple et la compliquée) de L’impacte de nos Ex…va falloir trancher, là !
Et puis débute la suite d’un grande débat commencé la veille, sur une scène de Tours, à savoir si l’intro de (ben, je sais plus la chanson, là…c’était un morceau du dernier album je crois) avait un rythme binaire ou ternaire…Moreau et Zapha disent « ternaire », Boogaerts « binaire » (ou l’inverse !), Sabiani rigole. Entre la mauvaise foie du chanteur et les bases quasi académiques des deux autres, impossible d’en venir à un compromis…va p’t’êt falloir qu’on bloque le port de Marseille…
Et puis bientôt, on enchaîne les rappels, vite vite…pas le temps de se faire désirer…on est en retard ! Déjà 23h ! « Ondulé » n’a pas trop le temps de nous faire onduler. « J’sais pas où t’es partie » nous fait comprendre que c’est l’heure de partir. Mais Mathieu à l’air content. Et nous aussi, bien sûr.

Crème a écrit:

Je suis au rang Q, comme à chaque fois, je sais pas pourquoi, ça doit être un signe.

Citation :

va p’t’êt falloir qu’on bloque le port de Marseille…

citation de qui????

Très bonne chronique. Merci Crème, tu m'as fait vibrer coome si j'avais été au concert!

Merci Crème, c'est très bien écrit

Alors, pour les questions:

zaza: citation de moi...j'pense pas que Mathieu s'amuse à dire ce genre de choses sur scène. LOL

Nanana: pas déçue du tout...mais avec des fauteuils numérotés, rang Q, dans une petite ville de banlieue, sans première partie, et ayant déjà vu le spectacle, fallait pas s'attendre à un moment aussi intense qu'à La Cigale.
Sinon, oui, il y a eu "remuage" de popotin...il excelle plutôt actuellement dans de "frissonnement"...c'est à dire que son derrière se met à tremblotter un peu comme le croupion d'un poulet sans plumes...(mais qu'est-ce que je raconte, moi, ce soir... Cela doit être mon rang Q qui me perturbe, JPEG.

Bon enfin, voilà! RDV le 1er décembre maintenant...

ben alors merci pour la citation!