Le site de guillaume a disparu.
Je n'ai retrouvé qu'un seul des compte-rendus de concert, un de ceux que j'avais écrit, dans les méandres de mon ordi.
Si vous avez les autres textes ou articles qui avaient été écrits; [size=9]ça serait bien de les copier coller ici.
Le chant de Suresnes
Le théâtre de Suresnes est au milieu de nulle part, place Stalingrad, dans un quartier populaire entre un marchand de frites et une laverie. Mais il est joli. A l’intérieur, une bar, un accueil chaleureux, des toilettes propres, un public boogartsien (des trentenaires et des étudiants…j’ai pas regardé pour les Kickers), la salle ; des fauteuils rouges rangés en amphithéâtre, environ six cents…z’auraient pas pu faire sauter les sièges, c’était un coup à se casser la figure des gradins !
Je suis au rang Q, comme à chaque fois, je sais pas pourquoi, ça doit être un signe. C’est loin, mais cela ne m’empêchera pas de remarquer le visage très expressif de Mathieu.
Des amoureux se bécotent à droite, des gens parlent derrière mais c’est pas grave, on va pas jouer les aigries le jour du concert de Boogie.
Pas de première partie ; faut être efficace, mais le public choisit de quitter enfin la buvette pour venir s’assoire à 21h20 alors que le concert est censé commencer à 21h…mais c’est pas grave, on va pas jouer les aigries le jour du concert de Boogie.
Enfin, voilà qu’il arrive ce cher et tendre ! J’ai tellement tourné dans la banlieue pour essayer de trouver ce djmihfmhc !!! de théâtre que j’avais presque oublié qui j’allais voir !
Bon, toujours un budget costumes à cinquante centimes si on tient compte du prix de la lessive pour laver le jean et le tee-shirt blanc. Il a fait couper ses cheveux…
Bon enfin, ça commence… « j’sais pas où t’es partie »…comme d’habitude comme à chaque fois que j’assiste à un concert de Boog (bon, heu, ok, ça fait que la deuxième fois mais on va pas commencer à chipoter !), j’ai l’impression que le spectacle ne va jamais décoller. Les morceaux de Michel s’enchaînent devant un public immobile mais pas avare en applaudissements.
Et puis, le « truc » du piano, Boogie se détend, commence à s’adresser à son public, à le faire rire…ambiance jazzy, ambiance chaleureuse, ambiance « Comment tu t’appelles ». La sauce commence à prendre. Alors ça s’amuse sur scène, ça se décoince, ça lance des vannes à Fabrice Moreau, ça pousse des cris de jouissance sur son solo à la batterie…on écoute les deux versions (la simple et la compliquée) de L’impacte de nos Ex…va falloir trancher, là !
Et puis débute la suite d’un grande débat commencé la veille, sur une scène de Tours, à savoir si l’intro de (ben, je sais plus la chanson, là…c’était un morceau du dernier album je crois) avait un rythme binaire ou ternaire…Moreau et Zapha disent « ternaire », Boogaerts « binaire » (ou l’inverse !), Sabiani rigole. Entre la mauvaise foie du chanteur et les bases quasi académiques des deux autres, impossible d’en venir à un compromis…va p’t’êt falloir qu’on bloque le port de Marseille…
Et puis bientôt, on enchaîne les rappels, vite vite…pas le temps de se faire désirer…on est en retard ! Déjà 23h ! « Ondulé » n’a pas trop le temps de nous faire onduler. « J’sais pas où t’es partie » nous fait comprendre que c’est l’heure de partir. Mais Mathieu à l’air content. Et nous aussi, bien sûr.
Crème 2005
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