3 albums studio + 1 mini live. Il a commencé fin 90's.
Voilà une bio que j'avais écris sur lui il y a quelque temps :
Tété (prénom porté en Casamance qui signifierait « le guide ») est né à Dakar le 25 juillet 1975 d'une mère antillaise et d'un père sénégalais. En 1977, il déménage à Bordeaux pour migrer 3 ans plus tard vers St-Dizier et y passer une grande partie de sa jeunesse. Il est alors bercé par les grands jazzmen américains et la pop des Beatles qu’écoute sa mère.
Première et brève approche pratique de la musique à l’âge de 9 ans où il s’inscrit en école pour apprendre le solfège et le violon. Ne pouvant choisir la guitare, il n’y reste qu’un an.
Vrai bouleversement pour Tété à l’adolescence lors de l’arrivée en France du hip-hop : Rap Attitude, NTM, IAM, La Cliqua, Method Man, Busta Rhymes…
A 16 ans, il se retrouve quelques temps immobilisé par une jambe plâtrée. C ’est alors qu’il s’essaie à la guitare. Peu de temps suffit pour adopter l’instrument et créer ses premières compositions inspirées par Dylan, Hendrix, Marley, Kravitz mais aussi Gainsbourg et Queen. Deux ans plus tard, il découvre Keziah Jones : c’est le détonateur. Cette révélation l’incite à se montrer au grand jour en se produisant dans les cafés avec progressivement l’envie d’en faire son métier.
Bac « éco » en poche, il choisit la filière scientifique de la fac de Nancy. Outre les études, Tété profite surtout de ces 4 années pour multiplier les expériences musicales. Il découvre le jeu collectif à travers le groupe Mohonese Be Honest avant de s’exercer en solo au Twin Peaks. Il y interprète ses références anglo-saxonnes ainsi que ses premières compositions en anglais puis en français. Il prend également des cours de chant mais depuis « il apprend à désapprendre ».
Arrive alors, pour la plupart des gens, le moment de chercher du travail mais là n’est pas l’objectif de Tété qui préfère se mettre à jouer à plein temps dans les rues et les bars. Le meilleur moyen d’avoir le temps de pratiquer la guitare étant d’en faire son métier, Tété commence par une année d’errance volontaire pour se tester en public autour de Nancy et occasionnellement à Strasbourg.
Après un succès local non négligeable, Tété décide d’en faire autant à Paris, on est en 1998. C’est donc toujours en solo que notre guitariste autodidacte fait son chemin en écumant les cafés et restaurants, du chapeau aux petits cachets. La qualité de ses performances et l’efficacité du bouche à oreille lui offrirent un public grandissant. Il est alors remarqué par un musicien qui mis son modeste studio à disposition. Après 3 jours d’enregistrement, il en sort en 1999 un premier maxi autoproduit contenant déjà « les envies », « le meilleur des mondes » et « Dodeline ». La FNAC, intéressée, décide de le distribuer.
2000 est sans doute l’année importante de ce début de carrière. A 25 ans à peine, Tété est repéré par Epic et devient suivi d’un éditeur et d’un tourneur. Il s’entoure également de deux nouveaux complices : Evymoon, bassiste qu’il a rencontré lors de ses multiples performances scéniques et Alberto Malo, batteur et ami de longue date. Ils alignent alors les scènes et premières parties (M, Louise Attaque, Femi Kuti, Tryo…) soient pas moins de 115 concerts pour la seule année 2000 dont une participation remarquée aux Francofolies de La Rochelle. France Inter ne tarde pas à le programmer. Le premier maxi, « Préambule », sort chez Epic en novembre 2000 précédant ainsi l’album « L’air de rien » paru en janvier 2001.
Débute alors une nouvelle année riche en concerts, des affiches partagées avec entre autres Patrice et Sanseverino, de nombreux festivals, quelques dates au Québec, le tout alterné par une poignée des séances de promotion. Un public grandissant, des journalistes charmés et une certaine reconnaissance du milieu professionnel lui valent une première nomination aux Victoires de la Musique.
Entre Paris et Montréal, 2002 est l’heure du retour à l’écriture tout en écoutant de nombreuses musiques : Nina Simone, M, Boogaerts, Dutronc, Ryan Adams, Tom Waits, Chris Whitley, les Cardigans, Björk, des musiques 60’s et 70’s, du hip-hop, du classique, de la musique jamaïcaine… Sans oublier ses lectures : Sartre, Pennac, Kerouac, Sallinger, Alphonse Allais, Evguenie Sokolov…
Après une petite année d’absence, de nouvelles chansons sont publiquement testées lors d’une mini tournée solo avant l’entrée en studio pour l’enregistrement du successeur de « L’Air de Rien ».
27 octobre 2003, parution de « A la faveur de l’automne », album mélancolique aux arrangements riches, qui sera supporté sur scène par Tété et son nouveau groupe jusqu’aux festivals d’été 2004…